Les centrales nucléaires polluent-elles l’atmosphère ?

Contrairement au charbon, au pétrole et au gaz naturel, qui produisent des gaz à effet de serre et d’autres particules délétères dans l’air, l’énergie nucléaire est une source d’électricité sans émissions.

Fournir un quart de l’électricité mondiale à partir du nucléaire réduirait considérablement les émissions de dioxyde de carbone et améliorerait la qualité de l’air. Toutefois, les avantages de l’énergie nucléaire pour le climat sont relativement limités.

Comment l’uranium peut causer une certaine pollution atmosphérique ?

L’uranium est utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires pour créer de l’électricité. Lorsque les atomes d’uranium du combustible se divisent, ils libèrent de minuscules particules qui déclenchent une réaction en chaîne.

Par conséquent, l’uranium peut causer une certaine pollution atmosphérique. Par exemple, lorsqu’il est exploité, il peut libérer du radon dans l’atmosphère. Ce gaz peut affecter la santé des gens. Il peut entraîner un cancer du poumon et d’autres problèmes respiratoires.

En outre, il peut être toxique pour les animaux et les cultures. Lorsqu’il est ingéré, l’uranium peut affecter les reins et provoquer une insuffisance rénale. Une personne moyenne ingère environ 1,3 ug d’uranium par jour, ce qui équivaut à 11,6 Bq. Cette exposition ne pose généralement pas de problème, sauf si les gens vivent près de sites de déchets dangereux ou de mines d’uranium.

Quel est le risque du rayonnement  sur l’atmosphère ?

Le rayonnement est le flux de particules atomiques ou subatomiques et d’ondes qui interagissent avec la matière. Il peut être ionisant (comme les rayons alpha, bêta ou gamma) ou non ionisant (comme les neutrons). L’atmosphère est pleine de rayonnements, notamment de radon, de thorium et de petites quantités d’uranium dissous. Elle contient également de l’ozone, qui nous protège des rayons ultraviolets.

Les centrales nucléaires modernes suivent les meilleures pratiques et normes internationales pour limiter la quantité de matières radioactives dans l’atmosphère. En outre, de nombreuses barrières sont utilisées pour limiter l’exposition et l’intensité du rayonnement diminue avec la distance à la source.

Le National Council on Radiation Protection and Measurements estime que la dose annuelle moyenne de rayonnement ionisant reçue par le public aux États-Unis est de 620 mrem (6,2 mSv). La moitié de cette exposition provient de sources naturelles, comme le radon dans l’air, et l’autre moitié d’expositions médicales.

L’énergie nucléaire affecte-t-elle le cycle hydrologique ?

L’atmosphère terrestre est composée de gaz non condensables tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane, l’oxyde nitreux et l’ozone, qui absorbent l’énergie solaire, réchauffant ainsi l’atmosphère. Par conséquent, l’effet de serre contribue à maintenir la température de la Terre à un niveau qui nous permet d’y vivre et de prospérer.

Cependant, l’eau joue également un rôle important dans le climat. Contrairement à la plupart des autres gaz atmosphériques, qui sont relativement stationnaires dans l’atmosphère et ne jouent aucun rôle dans le réchauffement du climat, l’eau se déplace constamment, avec les vents et dans la stratosphère. Cela signifie qu’elle peut affecter le cycle hydrologique, y compris la quantité de pluie. Cette modification du cycle hydrologique est un facteur clé de la réponse du climat aux changements de la température de surface.

Par conséquent, les centrales nucléaires peuvent avoir un impact important sur l’environnement atmosphérique. Par exemple, elles émettent beaucoup de déchets radioactifs. Et elles peuvent également provoquer une contamination radioactive dans l’environnement et dans l’eau.

Les centrales nucléaires produisent-ils de grandes quantités de déchets ?

L’énergie nucléaire est une source d’électricité propre, car elle utilise l’uranium à la place des combustibles fossiles. L’énergie provenant de la fission des atomes chauffe l’eau, qui produit de la vapeur pour actionner des turbines. Mais les centrales nucléaires produisent également de grandes quantités de déchets, comme le combustible usé du réacteur. Ces déchets peuvent rester dangereusement radioactifs pendant des centaines de milliers d’années et doivent être éliminés de manière sûre.

À l’heure actuelle, des dizaines de milliers de tonnes de combustible nucléaire usé sont stockées dans des fûts en acier et en béton dans les centrales nucléaires américaines, en attendant leur élimination définitive. Beaucoup de ces fûts sont vieillissants et laissent échapper des déchets liquides toxiques dans l’environnement. Certains fuient même directement dans les rivières Columbia voisines, la même rivière qui traverse le site nucléaire de Hanford dans l’État de Washington.

Aujourd’hui, aucun pays n’envisagerait de stocker indéfiniment des déchets nucléaires liquides de cette manière. Au lieu de cela, les scientifiques s’efforcent de transformer les déchets liquides en un solide plus facile à gérer, appelé vitrification. Ce processus rend les matières dangereuses plus stables et empêche les espèces toxiques de s’échapper dans l’environnement.

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